La biologie moléculaire et la génétique ont permis d'étudier l'action de la
méditation sur le comportement de nos cellules.
Nous avons sur nos chromosomes ce qu'on appelle des télomères, qui
ressemblent au petit capuchon d'un stylo.
Lorsque nous vieillissons ces petits télomères raccourcissent et lorsqu'ils
deviennent trop courts
nos cellules ne peuvent plus se diviser et nos tissus ne se renouvellent
plus.
Notre décroissance est donc reliée a une longueur de télomère. Par contre,
nous avons tous un rythme de raccourcissement qui nous est propre. Notre
environnement, notre caractère génétique et le stress jouent un rôle majeur
sur nos chromosomes. Nous savons tous que la méditation réduit l'impact du
stress. Or, des récentes études ont permis d'aller plus loin encore. En
réduisant le stress par la pratique assidue de la méditation nous pouvons
faire allonger nos supers télomères. La télomérase, une enzyme responsable
de ralentir le raccourcissement des télomères a été dosée après seulement
trois mois de méditation, avec ces résultats vraiment marquants: ils ont
constaté une augmentation de 30% de cette enzyme dans le sang par rapport
aux dosages initiaux (1).
Cela démontre bien que ce moyen puissant a bien un effet rajeunissant au
niveau cellulaire.
La bonne nouvelle? La pratique de la méditation est à la portée de tous ...
(1) Antoine,Sénanque, Guérir quand c'est impossible, Éditions Marabout.
2018, p.95.
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