Réduire la pollution chimique dans nos maisons pour augmenter notre 
bien-être

Réduire la pollution chimique dans nos maisons pour augmenter notre bien-être

Je disais souvent dans mes ateliers "là ou nous pouvons agir, agissons"
pour améliorer notre qualité de vie. Notre chez soi n'y échappe pas et nous
pouvons l'améliorer en faisant de meilleurs choix. Par exemple, en se
renseignant sur les produits d'usage quotidien, leur composition et leur
impact sur la santé et l'environnement.
Ceci n'est qu'un exemple, il en existe plein d'autres.

Des substances chimiques que l'on retrouvent dans les produits industriels
et domestiques préoccupent le monde médical et scientifique depuis quelques
décennies.
Pourquoi il en est ainsi? Ces produits inquiètent particulièrement car ils
ont un impact sur le bon fonctionnement de notre organisme; ce sont les
perturbateurs endocriniens (PE). Ces molécules miment, bloquent ou changent
l'action d'une hormone et désorganisent ainsi tout notre organisme et les
écosystèmes. Ces cocktails perturbateurs peuvent engendrer de graves
problèmes de santé tel que le cancer, les problèmes neurologiques,
l'obésité et le diabète (1). Les principales portes d'entrée pour ces
substances chimiques sont la peau, le nez et la bouche . Les enfants sont
les plus sensibles face aux perturbateurs endocriniens, ces molécules ont
un effet direct sur leur métabolisme. Il y a aussi un effet
transgénérationnel apporté par certains PE qui est préoccupant, le risque
sanitaire ne concerne donc pas que la personne exposée mais aussi sa
descendance.
Pour vous aider à y voir plus clair, voici les perturbateurs endocriniens
les plus nocifs selon l'Environnement Working Group:
Les Phtalates : plastifiants et vinyles souples.
Le plomb : plomberie, vieille peinture, céramiques avec glaçure, contenant
en cristal.

Les produits perfluorés : anti-adhésifs, imperméabilisants et anti-taches.
Le mercure: les gros poissons, les amalgames dentaires, l'éclairage
fluorescent.
Le perchlorate: essence de fusée qui pollue les sols et l'eau de surface.
Les pesticides organophosphates: ce sont les insecticides les plus variés
du marché.
Les ignifugeants: retardateurs de flamme dans les tissus et divans.
La dioxine: Feux de barils, incinérateurs, papiers blanchis et autres
produits chlorés, combustion d'essence et cimenterie.
Les éthers de glycol: peinture au latex, encre, antigel.
Le bisphénol A ou BPA: bouteilles et cruches d'eau en polycarbonate,
biberons, enduits des boîtes de conserves (il y en a qui n'en ont pas mais
c'est remplacé par quel type d'enduit ?), résine d'époxy, scellant
dentaire, recus de caisse, couvercles de bocaux de conserves, jouets pour
enfants, CD, DVD.
L'arsenic inorganique: engrais, pesticides, vieux bois traités, eau
fluorée, contamination naturelle des puits.
L'artrazine: un pesticide utilisé pour détruire entre autre les mauvaises
herbes dans la culture du maïs et le lin. Contamine les eaux souterraines.

Il existe tout plein de solutions; je vous en ferai part au prochain envoi
:)

(1) Blandine Betton et Lise Parent, Réseau des femmes en environnement.
La maison du 21ième siècle, hiver 2017, p.23

Pour en savoir davantage : sabotagehormonal.org

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